Participer au tourisme écologique, comment faire ?

L’écotourisme ou tourisme écologique est une forme de tourisme durable. Son but est de préserver les ressources culturelles et la biodiversité d’une zone naturelle. Mais comment faire pour participer à cette forme de tourisme ? Quelques gestes suffisent.

L’écotourisme : c’est quoi exactement ?

La notion d’écotourisme a été créée en Costa Rica par des biologistes dans les années 80. Ces trente dernières années, elle s’est aussi développée à la conscience des touristes pour l’environnement. Selon sa définition, l’écotourisme est un tourisme vert en forme de voyage responsable. Ce dernier rassemble toute forme de tourisme adoptée en milieu naturel qui tend à minimiser l’empreinte écologique laissée par les voyageurs sur l’environnement et crée des emplois pour les populations locales. Les enjeux primordiaux de l’écotourisme sont : la compréhension aux enjeux environnementaux et sociaux, l’éducation et la sensibilisation. Par conséquent, opter pour l’écotourisme, c’est voyager de façon durable.

Le tourisme fait partie des industries importantes dans le monde. En effet, son potentiel à participer au développement durable n’est pas négligeable. C’est pourquoi cette pratique écologique apparaît comme une  solution substantielle en matière de durabilité surtout pour la protection des écosystèmes et de la nature ainsi qu’à son apport pour l’économie locale. Cette forme de tourisme présente plusieurs avantages : création d’emplois pour les autochtones et les populations locales, la multiplication des espaces protégés et la sensibilisation des touristes à l’impact positif d’une forme de tourisme plus vert. Rendez-vous sur le site tourismeecologique.fr pour plus d’infos.

L’écotourisme : ses principes

Les fondamentaux de l’écotourisme sont de minimiser les impacts psychologiques, comportementaux, sociaux et physiques du tourisme sur l’environnement. Ce dernier doit aussi apporter des financements nécessaires afin de préserver l’environnement. L’écotourisme doit aussi aider les touristes à prendre conscience des enjeux environnementaux et culturels du site visité. Par la même occasion, ce dernier doit apporter aux populations hôtes et au visiteur des expériences positives. Son but est aussi de sensibiliser et impliquer le visiteur aux questions environnementales, sociales, et politiques des pays visités. Par ailleurs, reconnaitre les croyances et les droits spirituels de la communauté locale et travailler avec elle pour favoriser son « autonomisation » est aussi un objectif à atteindre.

Que faire pour participer au tourisme écologique ?

En partie, ce sont les comportements en voyages qui sont responsables du réchauffement climatique. Par conséquent, améliorer les habitudes de chacun afin de préserver la planète est de ce fait indispensable. Pour participer au tourisme écologique, vous pouvez commencer à devenir un éco-voyageur. Pour cela, de simples gestes suffisent. Avant votre voyage, vous devez d’abord vous informer sur votre destination, ses traditions et ses coutumes. Ensuite, constituez un sac zéro déchet et écologique. Prévoyez des produits d’hygiènes réutilisables et biologiques (brosse à dents en bambou, shampoings et savons solides) ou encore une batterie solaire. Il ne faut pas non plus oublier une serviette et des mouchoirs en tissus. Une fois sur place, pensez à utiliser les systèmes de recyclage qui sont mis à votre disposition. Suivez les réglementations dans les réserves et n’achetez pas des produits faits avec des animaux ou des plantes en voies d’extinction. Pensez aussi à soutenir l’économie locale, achetez des produits locaux et choisissez des activités qui minimisent votre empreinte environnementale ainsi que des activités qui protègent le patrimoine naturel, archéologique et artistique d’un pays. Après votre voyage, vous pouvez compenser votre émission de carbone. Certes, ce n’est peut-être pas la meilleure solution, mais cet argent va servir pour des projets à fort impact social (installation de panneaux solaires surtout dans les pays en voie de développement, plantations d’arbres …)

Qui dit écotourisme dit également hébergement écologique. Préférez un logement qui respecte la nature. Les hébergements éligibles doivent répondre à certains critères tels que la gestion des déchets, de l’eau, de l’énergie. Mais également à la sensibilisation aux achats responsables et à l’environnement. Vous pouvez également choisir des plateformes qui sélectionnent les hébergements en fonction d’un ensemble de critères. Par exemple : l’habitat (toiture végétale, produits d’entretien extérieur bio, maison bioclimatique …), les énergies (géothermie, ampoules écologiques, panneaux photovoltaïques …) ou encore la gastronomie (fait maison, ruches, potager en permaculture …). Pensez aussi aux associations qui combinent gîte et visite de ferme.

L’écotourisme en France

Pas la peine d’aller au bout du monde pour participer à l’écotourisme. En France, plusieurs acteurs engagés (hôtels, agences de voyages, parcs naturels, gîtes …) se tournent désormais vers l’écotourisme. Chaque année, la croissance du secteur est de 10 à 20 %. On peut dire que le tourisme écologique attire beaucoup de français et de visiteurs étrangers : 56% des voyageurs seraient même prêts à payer beaucoup plus pour des vacances écologiques. Mieux encore, 50 millions de séjours annuels sur 173 millions ont lieu dans des milieux naturels protégés (réserves naturelles, parc national). En plus, l’écotourisme en France est supporté par plusieurs possibilités de mobilité douce comme les voies vertes ou les véloroutes. L’objectif est de favoriser les transports qui respectent l’environnement. Les amateurs de slow tourisme et de tourisme vert auront l’embarras du choix entre la véloscénie, la viaRhôna, la vélodyssée ou encore la Loire à vélo.

 

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